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Mon Cirque à l'Envers

Samedi 19 février 2011 à 1:21

Je n'ai pas envie d'être désespérée ce soir. Pourtant j'ai tremblé ce matin et j'ai au mal au coeur aussi. Tout n'était que papier et tu l'as déchiré.

Parce que je ne crois pas aux Miracles et j'avais raison.


Elle ne veut plus me fréquenter. Stop. Fini. Il lui a envoyé un mail. Incendiaire je suppose. Fin de l'histoire qui n'avait pas commencé.

Et je devrais être triste, et je devrais peut-être pleurer sur tes yeux et ton sourire. Et peut-être que je devrais penser à tout ce que nous n'avons pas fait. Peut-être aussi que je pourrais être en colère et me dire que tu es lâche et que tu m'as mené en bateau. Que ton pouvoir te faisait du bien et je n'aurais pas pu te blâmer. Oui peut-être que je devrais mais je n'en ai pas envie.

Ce soir je n'ai pas envie de m'agenouiller et de contempler la cendre de ce qui fut. Ce soir je voudrais sourire en pensant à ta voix, je voudrais continuer de te regarder par dessous quand tu passes devant moi. Je voudrais me dire que j'ai ressenti des choses. C'était bref, ce n'était qu'une étincelle mais c'était là alors tant pis, même si tu ne veux plus entendre parler de moi, même si tu veux sauvegarder ton couple, même si je n'ai peut-être été qu'un jeu je m'en fiche.

Je veux croire que peut-être un jour, qu'une fois, que la liberté sera tienne et qui sait, tu es si imprévisible. En attendant que cela n'arrive jamais moi je veux vivre sans ton souvenir, sans me morfondre. Ranger toutes ces images dans un coin de ma mémoire et ne les feuilleter que pour sourire en me remémorant tes mots.

On ne peut pas être le soleil de tout le monde, tout au plus si j'ai été une étoile filante dans ton ciel ça me suffit. Ca me suffit d'avoir traversé ta vie et tant pis si je vais m'écraser plus loin. Au diable tout ça, au diable je verserai une larme. Certainement oui.

Alors ma jolie Amandine, à un jour peut-être.

Mardi 25 janvier 2011 à 19:05

Toi, toi et juste toi. J'ai envie, j'en meurs d'envie.

Je ne sais plus quoi dire, plus quoi faire pour combattre. Et je n'ai pas envie de renoncer, pas encore. Je ne veux pas rendre les armes si facilement et les déposer à tes pieds. Toi qui ne serais certainement que faire de ça. J'ai l'âme guerrière et une bataille à mener, j'ai un sacrifice à faire. Si grand sacrifice, si insoutenable. Si difficile après m'être tant approchée de cette hypnotique falaise. Le vide me donne le vertige, il me fait sourire, m'enlace et m'appelle.

Les apparences sont si trompeuses que même moi je m'y suis laissé prendre. Je m'étais trompé d'adversaire. Il n'y avait pas matière à combattre en face de moi puisque ce n'est pas toi l'ennemie. Ce n'est pas un autre Prince que j'ai rencontré. Ce n'est plus l'illusion que je dois combattre.

C'est dans ton corps que je dois plonger ma lame pour en ôter la rose. La rose que je croyais fanée, morte puis poussière. Une goutte de sang suffit pour la colorer d'encre. Une encre noire qui ne sera jamais aussi belle que les épines sont acérées. Et je continue de l'arroser, je l'abreuve de ce délicat breuvage longtemps enfermé dans une fiole indestructible. Ce ne sont encore que des mensonges et je veux que les mensonges me haïssent.

J'arracherai tes pétales pour me mettre à nu, pour enfin voir la lumière, la Vérité dans toute sa splendeur et pourrais-je croire aux Miracles ? Je combattrais ceux qui les croient jusqu'à ce que je sois terrassée.

J'aimerais croire aux Miracles mais c'est au-dessus de mes forces. Alors... Jusqu'au dernier, à la pointe de mon épée.

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